samedi 16 mai 2009


Le jardin n'appartient à personne, il est à la Terre. Il vit pour un temps en compagnie de son jardinier, le jardinier du moment, mais il a son existence propre qui est infiniment plus longue que celle de l'humain qui le cultive.

Néanmoins, il se donne à celui qui l'aime et prend soin de lui. Alors, il lui offre ses merveilles, ses plus belles qualités, ses défauts les plus intéressants et ensemble, ils vont vivre, son jardiner et lui, une belle histoire d'amour.

Le jardin dont je suis "l'ouvrière" est ainsi. Un jour, il y a cinquante ans, un homme s'est arrêté devant une vague parcelle de terrain agricole qui ne ressemblait en rien à un jardin. Mon beau-père est parti de peu de chose : une vaste surface herbeuse, c'est tout ou presque, puis il a créé une structure qui lui était propre, un parc de plantations maritimes parce que le terrain a ses exigences qui lui sont propres, lui aussi.

Un jardin est le reflet de l'âme de son jardinier, il évolue selon les décennies et avec celui qui le cultive. Cela se confirme de manière éclatante avec le terrain de la famille. A présent, une autre personne s'occupe de lui et tout est différent. Le caractère du jardin se féminise, s'adoucit, se colore. La Vie l'a décidé ainsi : les circonstances climatiques, les tempêtes...
Et puis, un jour, quelqu'un d'autre reprendra le flambeau et le jardin évoluera avec son nouveau jardinier, encore une fois. C'est la Vie!

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pensées fleuries